Slim Aarons : Le règne du beau

Ami des stars et de la Café Society, Slim Aarons n'avait pour objectif que d'exposer le beau.

Rare auto-portrait de Slim Aarons - Capri, 1968

Formé à l'académie de West Point à New York où il apprends les différentes techniques de photographie, Slim rejoint rapidement le journal militaire « The Stars and Stripes » en tant que photo-reporter. C’est avec ce poste qu’il fait ses premiers voyages hors des États-Unis, d’abord à Londres, puis sur le front en Italie, pour photographier les horreurs de la Guerre.

Après cette expérience traumatisante, Slim Aarons plonge dans ce qui le fera connaître. Un temps photographe pour Life Magazine, il se fera surtout connaître pour les reportages qu'il mène au quatre coins du monde pour Holiday. De cette expérience, il gardera l'amitié et la sympathie qu'il entretient avec les grands de ce monde.

Oursinade dans les criques maltaises en 1959

Le monde secret de la Café Society va lui ouvrir grand ses portes, lui - être sensible sera touché par la beauté et l'élégance qui règne dans ces maisons et ces plages privés. Ses photographies sont maitrisées, stylisées même, mais toujours prises à la lumière naturelle. Elles mettent en exergue les postures, les tenues mais également le cadre.

 Villa Nirvana - propriété d'Oscar Obregon à Acapulco, 1972

Slim Aarons sait mettre en confiance ses sujets, et à l'instar d'un Martin Parr, il n'est jamais trop moqueur, bien au contraire. Dans son oeil, l'harmonie se créer. Du début à la fin, il restera fidèle à sa devise : “Ne photographier que des personnes séduisantes qui font des choses séduisantes dans des lieux séduisants”.

Sur le port de Saint-Tropez - 1971

Ce monde oublié, c'est la dolce vita avant la Jet-Set. L'opulence sans l'ostentatoire, la beauté en religion. C'est l'été à la plage, les rigolades entre copains, les negronis dans le bar du village et les soirées où l'on danse jusqu'au bout de la nuit. Un rêve en somme...

 

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